Resto : Sukhothai

Un vrai petit coin de Thaïlande. C'est un ami marié à une thaïlandaise qui me l'a conseillé comme étant un des meilleurs restaurants thaïlandais de Paris. Alors, je n'ai pas fait tous les restos thaïs de Paris pour donner mon verdict mais il est certain que celui-ci est vraiment très bon. La cuisine est fine, raffinée, succulente. On y mange des spécialités absolument délicieuses comme la salade de papaye verte, le poisson au lait de coco, la grillade de boeuf à la sauce piquante, le tout accompagné d'un petit panier de riz gluant. Le cadre est très intime : lumières tamisées et salle très petite (un peu trop de proximité à mon goût, mais c'est le seul hic du resto...). Réservation nécessaire (et je conseille vivement le deuxième service pour éviter le stress du premier).

Mon plat préféré : tout simplement la salade de papaye verte.
L'occasion pour y aller : faire découvrir un vrai resto thaï à des amis qui confondent encore chinois, vietnamien, thaïlandais...(ben oui, ça arrive...)

Sukhothai
12 rue Père Guérin
01 45 81 55 88
12 rue Père Guérin

Fontaine Wallace sur la Butte

En matière d'eau, sur la Butte nous sommes gâtés : entre la piscine, la Bièvre, le puits artésien et son eau de source, l'eau est un élément essentiel du quartier.
La fontaine Wallace qui se trouve à l'angle de la rue de la Butte aux Cailles et de la rue de l'espérance est une autre de ces curiosités aquatiques !

Pour la petite histoire, c'est l'anglais Richard Wallace qui en 1872 a financé la construction de ces superbes fontaines d'eau potable à travers tout Paris. Il essayait alors, dans un élan de générosité, d'aider les parisiens qui souffraient alors de la misère et du manque d'eau pendant la guerre franco-allemande et le siège de la Commune. Par leur style très réussi et très romantique ces fontaines sont devenues de véritables symboles de Paris à travers le monde entier. Aujourd'hui, on compte 108 fontaines Wallace dans la capitale.

Resto : Le Bouche à Oreilles

Sympa ce resto type bar à vin qui fait l'angle en face de la piscine de la Butte aux Cailles. L'accueil est convivial et nous transporte en Province, plus particulièrement dans la Creuse d'où vient le propriétaire lui-même très jovial et généreux. Pour la déco : petites ampoules de couleur à l'extérieur (souvenir d'un bal de village dans la Creuse ?), grand comptoir de bistrot et mobilier en bois à l'intérieur, et surtout de l'espace entre les tables (c'est appréciable !). La cuisine est très classique mais rien à dire : côte de boeuf ou tartare, la viande est vraiment de très bonne qualité. Pour accompagner, le pâté de pommes de terre creusois est un vrai régal. Enfin, ce qui n'est pas négligeable pour un bar à vin : le prix des bouteilles est très abordable.

Mon plat préféré : le tartare de 300g !
L'occasion pour y aller : entre amis pour un dîner bien arrosé


Le Bouche à Oreilles
10, place Paul Verlaine
01 45 89 74 42

Resto : L'Avant-Goût

Un de mes resto préféré sur la Butte même si je n'y vais pas souvent. En effet, L'Avant-Goût n'est pas une "cantine", le genre de resto où l'on va quand on a la flemme de cuisiner. Sans être très cher (31€ le menu du soir), c'est tout de même un petit resto gastronomique pour les occasions : primo, il faut trouver le moment où le resto est ouvert (seulement du mardi au vendredi), secundo, il faut y obtenir une table. Je recommande d'ailleurs le deuxième service pour ne pas être stressé par le timing un peu serré du premier. Au programme : maquereau à pocher et sa nage de légumes à la coriandre et wasabi, cuisse de canard en daube aux ananas, pot au feu de cochon et son verre de bouillon. En plus d'une cuisine française à la fois traditionnelle et inventive on découvre de très bons vins que l'on peut d'ailleurs se procurer dans la boutique de vins (du même propriétaire) sur le trottoir d'en face. Le midi, menu très intéressant pour seulement 14€.

L'occasion pour y aller : pour y célébrer une bonne nouvelle (genre : mon chef est parti en vacances...)

L'Avant-Goût
37, rue Bobillot
01 45 81 14 06

Buvez de l'eau de source !

Boire de l'eau de source à Paris, c'est possible ! Nous avons cette chance à la Butte aux Cailles avec la fontaine située place Verlaine, devant la piscine. C'est tout l'esprit village du quartier qui se ressent quand on voit les habitants venir chercher leur eau au puits avec leurs bidons et leurs bouteilles vides. En effet, comme je le racontais dans l'article sur la piscine de la Butte aux Cailles, un puits artésien de 582 mètres de profondeur avait été foré à cet endroit en 1866. Depuis 1999 une fontaine publique a été installée en surface.

Il s'agit d'une eau pure, vieille de 25 000 ans (originaire de la nappe fossile de l'Albien, pour les spécialistes !) : alors n'hésitez pas à venir la tester !

La Cave du Moulin Vieux

Qui ne connaît pas ce petit caviste super sympa de la Butte ! Toujours de bons conseils à vous donner, de nouveaux vins à vous faire découvrir avec un grand choix de bouteilles à prix très doux. L'accueil est jovial, souriant et attentionné. Je n'ai jamais été déçue !
Jean-Yves tient la boutique depuis 10 ans et sait nous faire partager sa passion des vins.

Mon achat préféré : j'essaie de nouvelles bouteilles à chaque fois mais j'ai toujours à la maison un BIB 5L de Haut-Médoc 2004 (La Petite Devise), très bon et pratique pour se servir un verre de temps en temps sans ouvrir une bouteille !

La Cave du Moulin Vieux
4 rue de la Butte aux Cailles
01 45 80 42 38

Resto : Le Temps des Cerises

Sur la rue de la Butte aux Cailles, vous ne pouvez pas rater ce restaurant d'un autre temps, à la devanture toute rouge, avec un tas de petites annonces d'artistes sur les vitres. Le restaurant Le Temps des Cerises a été créé en 1993 en même temps qu'une maison d'édition du même nom, à l'initiative de 33 écrivains qui voulaient ainsi ouvrir un espace d’expression "différent". Depuis, Le Temps des Cerises a constitué un fonds éditorial de plus de 550 titres et le restaurant nous propose des plats à la bonne franquette... Un bon rapport qualité prix.

Plus d'info sur la maison d'édition en cliquant ici.

L'occasion pour y aller : pour un déjeuner au soleil sur les tables dehors

Le Temps des Cerises
18-20 rue de la Butte aux Cailles
01 45 89 69 48

Resto : Le Papagallo

Le Papagallo se trouve en face de Chez Gladines. C'est un resto qui vient juste de faire peau neuve... Le rafraîchissement de sa déco lui a fait du bien : peintures bien vives et sièges tout neufs. J'y suis retournée pour voir si la carte avait changé mais non, le Papagallo est toujours le resto que vous connaissez : petit repère d'étudiants alignés sur de grandes tablées (on ne vient pas ici pour manger en toute intimité). Ce qui attire les étudiants ? Des plats et un menu vraiment pas cher (12€ pour entrée+plat+dessert). Par contre, impossible de déterminer la spécialité de ce resto. Certains disent que c'est un resto à tapas mais je ne trouve pas. Il y a bien une assiette de tapas sur le menu mais primo on est loin des tapas à l'espagnol (ici c'est plutôt une assiette variée avec un peu de tout), secundo, on trouve aussi sur le menu des moules marinières, des salades bien françaises, des plats de viande et une assiette grecque. Donc chez Papagallo c'est une cuisine melting pot à petit budget.

Mon plat préféré : le gâteau gitan (gâteau au café et chocolat, à la consistance intrigante...)
L'occasion pour y aller : maintenant pour voir la nouvelle version du resto.

Le Papagallo
25, rue des Cinq Diamants
01 45 80 53 20

Bar : Le Sputnik

Encore un incontournable ! Oui, je sais, si on doit faire la tournée des incontournables de la Butte, on finit par se prendre tous les lampadaires du quartier ! Le Sputnik est un bar sympa car c'est grand, avec une petite terrasse aux beaux jours, un Happy Hour à 5€ le cocktail, des concerts certains soirs, un concours de fléchettes le mercredi soir (pour ceux qui aiment !) et un espace cyber café au fond du bar. Pour résumé, sous les yeux hagards de quelques masques africains, au Sputnik, on boit de bons cocktails ou juste une bière avant d'enchaîner avec les autres bars du quartier.

Ma boisson préférée : le Mojito Royal (au Champagne !)
L'occasion pour y aller : à l'apéro ou quand ma connexion internet ne marche pas (ça n'arrive plus depuis que j'ai quitté Noos pour la Freebox...)

Le Sputnik
14, Rue de la Butte aux Cailles
01 45 65 19 82

Bar : La Folie en Tête

Ici, on ne sort pas pour se montrer ! la Folie en Tête est un bar authentique, pas cher, cool et rempli de fêtards. De vieux instruments de musique décorent la salle. De la bonne musique vous remplira les oreilles (mais les remplira bien !). Pas un endroit calme mais un incontournable de la Butte. Hélas, le bar n'organise plus de concerts.

La Folie en Tête
33, Rue de la Butte-aux-Cailles
01 45 80 65 99

Ma Boisson préférée : le punch
L'occasion pour y aller : après le Sputnik et avant le Merle Moqueur !

Le Temps des Cerises : la chanson du quartier ?

Etonnant ! Certainement pas un hasard, mais sur la rue de la Butte aux Cailles, trois bars ou restaurants ont un nom qui se retrouve dans le premier couplet de la chanson "le Temps des Cerises" !

Ces trois institutions du quartier sont :
- le Temps des Cerises, restaurant
- le Merle Moqueur, petit bar breton
- La Folie en tête, autre célèbre bar du quartier.

Je vous laisse vérifier en lisant le début de la chanson :

"Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur".

Quelqu'un sait-il pourquoi ?

Resto : Suave

Petit restaurant vietnamien qui a remplacé "Anaïs" depuis presque 2 ans.
L'intérieur est soigné, loin du style cantine que l'on trouve dans le quartier chinois. Disons que Suave est un resto asiatique "buttauxcaillisé", si vous voyez ce que je veux dire...En tout cas on y mange très bien. La cuisine est fine, recherchée et le service agréable. En tant qu'adepte de la cuisine asiatique, j'ai une préférence pour les bouibouis du quartier chinois, mais une fois de temps en temps, c'est agréable de rester sur la butte et de profiter d'un cadre reposant.

Mon plat préféré : le poêlon de crevettes au miel
L'occasion pour y aller : une envie d'exotisme

Suave
20 rue de la Providence
01 45 89 99 27

Bar : Le Merle Moqueur

Une véritable institution sur la Butte. Le Merle Moqueur est un petit bar breton qui vaut le détour quand on veut savoir ce que "animé" veut dire ! C'est le premier bar que j'ai connu dans le quartier et que j'ai fréquenté quasiment toutes les semaines pendant un an avec mes collègues de bureau. Il faut y venir en groupe histoire de se créer un espace vital à l'intérieur (ce qui n'est pas évident !) et ensuite on enchaîne les rhums arrangés (vendus également à la dizaine !) et les bières pour se désaltérer. Car au Merle Moqueur, on transpire : c'est bondé et tout le monde danse sur les musiques des années 80 : Michel Sardou, Téléphone, Rita Mitsuko, Capitain Flam...tout y est !
Ambiance très étudiante.

Ma boisson préférée : le rhum gingembre
L'occasion pour y aller : entre copains, pour un bain de foule très arrosé !

Le Merle Moqueur
11, Rue de la Butte aux Cailles
75013 Paris

Resto : Les Cailloux

Un de mes restos préférés sur la Butte. Les Cailloux est un resto italien que j'apprécie avant tout pour la qualité de sa cuisine et le cadre agréable de la salle. Je préfère y déjeuner car c'est plus calme. Les grandes fenêtres ouvertes sur l'extérieur nous donnent l'impression de manger dehors. Le personnel est très sympa. La déco un peu design mêlant couleurs sobres et bois crée une ambiance intime renforcée par l'éclairage discret des bougies. Un peu cher, je trouve.

Mon plat préféré : l'assiette d'antipasti

L'occasion pour y aller : quand je reçois de la visite sur Paris, pour faire découvrir le coeur de la Butte aux Cailles tout en se faisant plaisir dans l'assiette.

Les Cailloux
58, rue des Cinq Diamants
01 45 89 58 87

Resto : Au Passage des Artistes

Aux Passages des Artistes ou encore Chez Mamane, c'est le petit resto en face de Chez Gladines. Au programme : un super couscous maison pas cher et vraiment très bon dans une ambiance très familiale et sans stress. Avant le dîner, c'est aussi un coin pour boire un verre. On y croise souvent des étudiants en train de réviser (ou de faire semblant...).

Mon plat préféré : le couscous au gigot d'agneau

L'occasion pour y aller : quand j'ai pas envie de cuisiner et que j'ai faim !

Au Passage des Artistes
23, rue des Cinq Diamants
01 45 89 58 87

Resto : Chez Gladines

Un petit air du pays basque, dans un célèbre petit resto de la butte... Dans l'angle, à l'entrée, vous y verrez toujours une foule qui attend car Gladines mobilise les jeunes, les habitués du quartier, les BoBos, les étudiants... C'est une institution, non pas qu'il s'agisse de grande cuisine mais c'est simple, pas cher et on y sent l'ambiance du quartier. Tout le monde vient pour y manger en toute simplicité des salades généreuses du Sud-Ouest, des bonnes pommes de terre et tous les autres petits plats à prix sympas dans un cadre comme chez mamie ! Sur les tables, des nappes à carreaux rouges et blanc. En attendant votre table, goûtez à la sangria et admirez les oeuvres de Miss Tic sur les murs. Par contre, je préviens : c'est souvent bondé et bruyant donc pas adapté pour un repas en amoureux !

Mon plat préféré :
La salade des Cinq Diamants.

L'occasion pour y aller :
En groupe d'amis, car chez Gladines, pas trop d'intimité, tout le monde mange quasiment à la même table. Enfin, pour éviter l'attente, mieux vaut y aller en début de semaine et à l'ouverture.

Chez Gladines
30 rue des Cinq Diamants
75013 Paris
01 45 80 70 10

Ne pas manquer : le Vide-Grenier de la Butte aux Cailles

Le dimanche 24 septembre 2006, ne manquez pas le Vide-Grenier de la Butte aux Cailles pour découvrir l'ambiance Village du quartier et chiner tranquillement en profitant des rues devenues piétonnes pour l'occasion. Cette brocante a lieu 2 fois par an : une fois en juin et une fois en septembre. Donc notez la date de septembre sur vos agendas. Et si vous souhaitez participer : c'est 18€ les 2 mètres de linéaires pour les habitants de la Butte et 25€ pour les autres. S'inscrire début septembre au Café du Commerce, 39 rue des Cinq Diamants (permanence entre 18h30 et 19h30 les mercredis, jeudis et vendredis - se munir de la photocopie recto verso de votre pièce d'identité).

ATTENTION : changement ! Le vide-grenier de la Butte aux Cailles aura finalement lieu le 8 octobre 2006. Bientôt un article avec plus d'informations...

Les Rues du Quartier

Alors évidemment, il y a la rue de la Butte aux Cailles :

 Et puis la rue des Cinq Diamants :

L'intersection entre la rue de la Butte aux Cailles et la rue de l'Espérance :


Le passage Boiton:

Le passage Barrault :



Et prochainement plus de photos...

Miss Tic : art urbain sur la Butte

Depuis les années 80, Miss Tic, artiste provocante, sexy et poétique dessine (se dessine) sur les murs parisiens à l'aide de pochoirs.
Au début, ses oeuvres étaient continuellement effacées par la police. Depuis 1998 et après quelques procès, Miss Tic demande la permission aux propriétaires des murs avant de réaliser ses pochoirs. Aujourd'hui, bon nombre de ses oeuvres ornent les rues de la Butte aux Cailles.

Miss Tic participe à de nombreuses expositions et connaît un succès certain même si l'art urbain reste peu connu et surtout peu reconnu des Français pour qui l'art se trouve avant tout dans les Musées.

Pour plus d'info :
Procurez-vous son dernier livre "Miss Tic in Paris" pour découvrir son oeuvre ou consultez un blog qui lui est consacré et qui vous permettra d'adhérer à son fan club ! Le mieux reste bien sûr de partir à la découverte de ses pochoirs en arpentant les rues de la Buttes aux Cailles.

Enfin, je vous laisse sur une belle citation de l'artiste :

"Je n'avoue pas, je me déclare. Oui, je me suis fait un nom, MISS TIC. Une nuit au pied du mur, j'ai refusé les yeux ouverts ce que d'autres acceptent les yeux fermés. Par provocation, j'ai inventé une fiction au rimmel littéraire et j'ai peint des femmes pour redonner du corps à la langue. Les images des femmes que je représente sont issues des magazines féminins, je les détourne. Je développe une certaine image de la femme, non pas pour la promouvoir, mais pour la questionner. Je fais une sorte d'inventaire des positions féminines. Quelles postures choisissons-nous dans l'existence ? Je ne dessine ni n'écris mon roman personnel. Il s'agit pour moi de prendre position en tant qu'artiste et en tant que femme dans la cité et dans le monde de la création. Créer c'est résister. J'ai résisté à tout sauf à l'amour parfois et à l'humour jamais."

La Piscine de la Butte aux Cailles

Construite en 1924 selon les plans de l'architecte Louis Bonnier, la piscine de la Butte aux Cailles est une des plus anciennes de Paris. En brique rouge à l'extérieur (façade classée) et de style art nouveau. L'eau de la piscine provient d'un puit artésien foré en 1866 pour réinjecter du courant dans la Bièvre et alimenter le quartier en eau. En 1908, ce puit alimente l'établissement de Bains Douches situé à l'emplacement de la piscine.

L'eau du puit provient de 582 mètres de profondeur et elle est naturellement à 28 degrés.



La piscine est alors pour la première fois dans les mêmes locaux que des bains-douches et une importance particulière est apportée à l'hygiène : pour la première fois les nageurs passent par les douches et un pédiluve avant de rejoindre le bassin. A Paris, à l'époque, il n'y avait alors que trois piscines publiques et deux privées.




Bassin de 33 mètres à l'intérieur recouvert d'un impressionnant toit voûté. Bassins de 25 mètres et 12 mètres à l'extérieur avec solarium.


C'est un des mes endroits préférés sur la Butte car il y règne un air de vacances l'été au bord du bassin extérieur.
Bien sûr, la piscine de la Butte aux Cailles est victime de son succès. La file d'attente aux caisses est énorme le week-end, surtout aux beaux jours. Le mieux est d'aller nager tôt le matin (la piscine ouvre à 7h) ou aux heures de bureau en semaine.





5, place Verlaine
75013 Paris
Métro : Place d’Italie
Tél. : 01.45.89.60.05.
Attention : bonnet obligatoire

Les origines de la Butte aux Cailles

La colline de la Butte aux Cailles culmine à 64m d'altitude (C'est vraiment une butte, on ne se moque pas !).

L'origine du nom "cailles" vient de la famille de Monsieur Pierre Caille qui a fait la première acquisition dans le quartier en 1543.

L' axe principal du quartier est composé de la rue de la Butte aux Cailles et de la rue de l'Espérance.

A l'époque, le quartier ne faisait pas partie de Paris mais de Gentilly jusqu'en 1860. C'était un quartier pauvre, sans éclairage, sans pavé et habité par des chiffonniers. Par contre, les hauteurs de la butte avaient permis la construction de moulins à vent d'où les noms de rue "rue du Moulin des prés, rue du Moulinet, rue du Moulin-de-la-Pointe.

Le sous-sol est composé de vieilles carrières, ce qui a préservé le quartier des horribles constructions des années 60 car il était impossible de construire de hauts immeubles.
Aujourd'hui le quartier a préservé tout son charme et la Ville de Paris participe à son embellissement ainsi qu'à sa protection.

La Butte aux Cailles : mon quartier !

Je suis née à Paris dans le 13iè où j'ai passé mes deux premières années. Aujourd'hui, après un détour par Marseille, Liège, Courbevoie, Colombes, Chicago, Ménilmontant, Richmond (en Virginie) et le quartier Montorgueil, me voici de retour à la case départ, à Paris dans le 13iè et plus particulièrement au coeur de La Butte aux Cailles, quartier pour lequel j'ai eu le coup de foudre et où j'habite depuis quatre ans.


La Butte aux Cailles By Night :




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